Un week end avec Eugenio (PL)
Un week end avec Eugenio
Meme si le debut de la
semaine dernière fut un peu difficile, ns avons remonte la
pente.
Lundi, pas d’électricite
ds le secteur de notre bureau donc pas de travail.
Mardi matin, direction la
fac pour rencontrer une prof qui n est pas la. Nous repartons
bredouille, sur le chemin, PR se fait attraper son sac par un vilain
monsieur. Et oui, Gerardo nous avait prevenu mais bon, ca s est passé
très vite et il valait mieux donner son sac que de risquer
plus. Il a du etre très décu car le sac ne contenait
rien d intéressant pr lui : pas d’argent, pas de
passeport ni portable ou appareil photo…seulement des docs sur la
lombriculture !
Mercredi, encore un
déplacement pr rien au Ministère de l Agriculture et de
la Terre, puisque la personne que je devais voir n’était pas
la.
Jeudi, Pauline part pour
son cours de lombriculture a l’IUTE et m’appelle pour me dire qu’
elle part tte la journee ramasser des patates. Elle ne reviendra que
vers 8h30 (après les évènements de mardi, je me
demandais un peu ou elle était), les jambes en compotes mais
ravie de sa journée.
Après quelques
échanges de mails, ns voilà vendredi dans un 4x4 avec
Eugenio et Carlos, direction Bocono. Eugenio, possède une
finca vers Nikitao (ou Bolivar a gagné une bataille contre les
espagnols en l’an 1800 quelque chose). Après 5h de route,
des arrets pasteles, notre estomac sans dessus dessous (routes a
moitié goudronnées, pleines de trous, chauffeur fou du
volant), nous arrivons enfin. La belle sœur d’Eugenio nous
accueille avec soupe de pois et arepas de mais faites maison (a 4h de
l’aprem !). Ns sommes présentées a tt le village
(population surtt masculine au bord de la route ou dans le bar du
coin, ce qui nous vaut d’etre observées assez intensément,
peut parfois mettre mal a l’aise). Samedi réveil a 7h car ns
pensions avoir beaucoup a faire. Ns descendons saluer la famille,
café et arepas au menu, il se met a pleuvoir…au bout d’1h30,
toujours pas d’Eugenio. Ns partons donc avec Antonio, le frere,
direction le village le plus proche (Bocono), musique colombienne ou
mexicaine ds le pick up. Il doit acheter des fertilisants et des
plants de poivrons au marché. Il n’arrete pas de pleuvoir,
ns ne pouvons pas vraiment visiter. Ns rentrons, toujours pas
d’Eugenio, on va a la finca du haut au cas ou, puis petit tour dans
la montagne pour déposer les plants de poivrons (la on
comprend l’utilité de la double transmission sur un pick
up). Apres des recherches a Nikitao, au bar et un coup de fil, ns
attendons a la finca. Antonio est très gentil mais ns avons ds
les 2 sens un peu de mal a communiquer, bref il a du maudir son frere
de lui avoir laissé 2 boulets sur le dos. Enfin ns le
retrouvons. PR participe au travail (photo), puis ns partons manger
(a 4h de l’aprem !) un pabellon, plat ultra typique des Andes
venezuliennes, très nourrissant car constitué de :
riz, caraotas (haricot noir), œuf, viande et bananes plantains !
mais délicieux.
Dimanche retour assez tot
car il ne faut pas prendre la route sous la pluie de nuit vue ke
celle ci est assez mauvaise, encore une foists nos organes s’en
souviennent.
Hier ns avons assisté a la
soutenance finale de Gerardo sur son assistanat en France, un jury de
3 professeurs qui n’ont pris aucunes notes et qui lui ont mis
finalement 18 ! Ds cette soutenance, 1/2h sur son experience ds
les écoles 1/2h sur un aspect culturel : le carnaval de
Dunkerque, moi ki ne connaissait pas, j’avoue k’il m’a donné
envie d’y aller.
Je finis le mot tres long de PL…
Apres la soutenance nous sommes allees manger des perros caliente
(traduction hot dogs) chez Gerardo le tout arrose de Polar Ice la
biere nationale ! on s’en ait tres bien remises, ce qui
m’enerve surtout c’est que tous les gens que l’on rencontre
m’ont dit que c’etait tres rare ici de se faire voler comme ca.
Faut croire que j’ai la cote chez les voleurs !
En ce qui concerne mon vol de sac pas
de panique. Desolees pour ce mot un peu long mais ca fait longtemps
qu’on a rien ecrit. Emy ce sacrilege avec la creme brulee sera tres
cherement paye a mon retour, tu seras obligee de les mettre au four
devant moi
Grosses bises a tous